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Les Quatre Saisons
L'hiver ou le Déluge
Nicolas POUSSIN - V. 1660/1664

L'hiver ou le Déluge, peint par Nicolas POUSSIN v. 1660/1664 pour le duc de Richelieu



Huile sur toile, 118 × 160 cm, musée du Louvre, Paris.

Chaque tableau de la série des "Quatre Saisons" de Nicolas POUSSIN représente un épisode biblique, chaque épisode fait allusion à un âge de la vie, à chaque âge correspond une heure du jour. C’est une méditation sur la condition humaine soumise à la nature cyclique du temps.

Le déluge, épisode de l’Ancien Testament, autorise une atmosphère cataclysmique évoquant la fin, la mort, la nuit. Poussin choisit ce thème pour L’Hiver.

L'Hiver représente une scène se tenant la nuit, fermant ainsi le cycle de la journée.



L'hiver ou le Déluge a été peint par Nicolas POUSSIN v. 1660/1664 pour le duc de Richelieu.

Chaque tableau de la série des "Quatre Saisons" de Nicolas POUSSIN représente une des extrémités de la croix en forme de X centrée sur un lieu de la région des 2 Rennes (RLC et RLB).

Les Quatre Saisons _ Le Printemps

Les Quatre Saisons _ L'été ou Ruth et Booz

Les Quatre Saisons _ L'Automne





POUSSIN décrit ce tableau comme une figure de Noé s'accrochant à un cheval entre deux colonnes. Le nom de Noé (noa'h en hébreu) signifie "paix" (PAX), "repos" ou "consolation" ! Serait-ce la clef PAX ? La clé de Noé ?



Cette toile fait référence à une catastrophe naturelle dans laquelle la plupart des hommes sont anéantis, sauf un enfant tout de rouge vêtu qui sera mis à l’abri dans une grotte.



"Au fond de l’œuvre, on devine l’arche de Noé, portant les seuls survivants de l’espèce humaine et animale, symbole de l’espoir qui doit habiter l’homme, même à l’heure du Jugement dernier ici illustré de façon dramatique."

De la barque en provisoire suspens au lieu où se déverse la cataracte, un homme y soutient, lui entourant les reins de son bras, son compagnon qui, en leur nom, mais aussi peut-être au nom de l'humanité entière, implore la miséricorde divine.

Sachant que l'eau monte, le spectateur sait par là-même que la mère et l'enfant rejoindront le père sur le rocher ; mais, sachant aussi que l'eau engloutira le monde, il sait par là que cette famille, réunie pour quelques heures sur le rocher, sera engloutie avec lui sous peu et que vain est donc l'effort de leur amour et de leur désir de survivre ensemble.

On sait aussi que Noé et sa famille ont survécu au déluge ... peut-être dans cet endroit ? Un lieu de survie post-diluvien ...



Pourrait-on imaginer un lieu de survie post-diluvien ? Ou plus exactement une zone : PACHEVAN - SERRES - CARDOU ...

L'arche (de Noé) est un lieu de survie lors du Déluge ... Arques et Bugarach évoquent cette notion d'Arche.

La seconde cité de la civilisation post-diluvienne créée par les survivants de l'Arche de Noé s'appelait "Serron", à rapprocher de "Serres" près du mont Cardou. Quant à la première cité "Nachevan" créée apès le déluge, son nom ressemble fortement à "Pachevan" juste à côté de Serres.

Le pont romain de Serres, la méridienne de Paris et le Cardou



Un extrait du "Dictionnaire Topographique du Département de l’Aude" de l’abbé Sabarthès, indique qu'un document intitulé "Propositus de Serris" se trouverait aux "Archives du Vatican", aux Collections, et qu'il daterait de 1347.



A gauche du tableau, l'immense serpent qui, derrière l'homme qui implore le ciel, s'étire, n'est-il pas le grand serpent absent du Paradis terrestre (cf tableau "le Printemps") ?

Le corps du serpent rouge ondulant sur le flanc de la montagne dessine un Epsilon grec.

Rennes-le-Château, anciennement RHEDAE dérive de Aer red=serpent rouge.

Le Serpent Rouge



Lors du Délugue, cette famille escalade un rocher après avoir parcouru une zone inondée.

Ce trajet évoque la galerie inondée après la "salle de la Servante" qui mène, après avoir escaladé ce mur, à la "salle royale" qui contient le tombeau royal et l'or. Est-ce le lieu de survie post-diluvien ?

A proximité de Rennes-le-Château, les villages d'Arques et Bugarach évoquent cette notion d'Arche de survie.
On retrouve &galement le serpent en haut du mont Cardou.

La tête du serpent près du symbole de Vénus au sommet du Cardou

La tête du serpent près du symbole de Vénus
au sommet du Cardou





Dans ce tableau, on remarque une composition en "W" comme la constellation de Cassiopée, en partant du serpent rouge puis en joignant Noé vêtu de rouge s'accrochant à un cheval...jusqu'au personnage qui aggripe l'enfant afin de le secourir.

Constellation de Cassiopée sur L'hiver ou le Déluge



Constellation de Cassiopée W / M





Le déluge est une allégorie de la mort, de la vie passée dont on fait le deuil (symbole du corbeau noir), suivi du retour à la vie par l’intermédiaire de la colombe blanche tenant son rameau d’olivier. Les 3 rois mages de trois couleurs différentes font référence aux 3 fils de Noé (Sem, Cham et Japhet) à l’origine de la diversité humaine (races noire, jaune et blanche).



Les Géants Néphilim

Dans ce tableau, le détail du serpent, symbole du péché, qui descend se noyer dans les flots, nous renvoie donc à l'étude du mythe du péché originel, au thème de la punition, aux causes du Déluge.

Les causes du Déluge sur le Vitrail de la vie de Noé (à Chartres) :

"Les fils de Dieu vinrent trouver des filles d'homme et eurent d'elles des enfants"

Les Géants Néphilim seraient nés de l'union des mortelles et des êtres célestes.

Le mot nephilim apparaît deux fois dans la Bible (Genèse 6:4 et Nombres 13:33). Il est souvent traduit par géants. Les géants, produits de cette union illicite, se seraient ensuite répandus sur la terre (cf le géant Goliath).

Vitrail de la vie de Noé (Chartres) - Les causes du Déluge



Dans ces images des humains conversent avec des géants.
La forme de l'arche me paraît très surprenante !
Après le Déluge, Noé et sa famille, en sortant de l'arche, découvrent un pied de vigne.
Ils vont étendre la culture de la vigne afin de survivre.



Et si il existait une porte temporelle près de Pic de Bugarach ?

Dans son article « Une porte spatio-temporelle au pied du Bugarach » paru dans la revue Top Secret n°63, François Garet évoque l’existence d’une porte dimensionnelle, non loin de Bugarach et de Rennes le Chateau, ou plus exactement sur les hauteurs de Rennes les Bains dans le lieu-dit « Serbaïrou » .

La clé de l'espace-temps