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La Vierge et l'Enfant entourés d'anges
FOUQUET - XVème



Le Diptyque de Melun est un tableau votif peint vers 1452-1458, par Jean Fouquet, pour le compte d'Étienne Chevalier, trésorier du roi de France Charles VII, autrefois conservé à la collégiale Notre-Dame de Melun.

La Vierge et l'Enfant entourés d'anges (sous les traits d'Agnès Sorel), peint par FOUQUET au XVème s.



Le tableau était composé de deux panneaux, formant un diptyque, se refermant sur eux-mêmes. Le volet de droite représente une Vierge à l'Enfant allaitante entourée d'anges, tandis que le volet de gauche représente le donateur présenté par saint Étienne, son saint patron.

À l’origine, les deux panneaux peints étaient réunis et formaient un diptyque à charnières, pouvant ainsi se fermer l’un dans l’autre. À la suite de travaux menés dans la collégiale en 1775, le diptyque fut démembré, ses divers éléments étant alors dispersés, vendus par les chanoines de Melun. Les deux panneaux sont aujourd'hui conservés au musée des beaux-arts d'Anvers pour le volet droit, et à la Gemäldegalerie de Berlin pour le volet gauche.

Le contraste de style est intentionnel : le panneau de gauche est une représentation de type réaliste, une « photographie officielle », tandis le panneau de droite est une apparition : celle de la Vierge entourée d’anges rouges et bleus, le tout dans un halo bleuté. Le contraste très marqué des couleurs contribue également à cette étrange modernité. Le panneau de droite est conforme à la Hiérarchie Angélique : après l’Enfant Jésus, puis sa Mère, viennent six séraphins en rouge qui soutiennent le trône de Marie ; enfin trois chérubins en bleu. Le volet droit mesure 94,5 x 85,5 cm.

Ce tableau est d’une modernité stupéfiante qui défie le temps. La Vierge semble entièrement peinte pour s’inclure dans des formes géométriques :
son visage au front épilé est parfaitement ovale, ses seins entièrement ronds et elle s’inscrit dans une forme triangulaire ABC (trait noir) bien soulignée à gauche par l’oblique de son manteau.

La composition géométrique du tableau consiste en deux grands pentagones inversés :

-les diagonales du premier, dont l’un des sommets est en A, définissent le triangle fondamental ABC (trait noir) correspondant au personnage de la Vierge portraiturée sous les traits d’Agnès Sorel. Le cercle circonscrit au pentagone dont les diagonales forment le triangle est de centre O (noir).

-Appliquons une structure du même type au visage de la Vierge. Celui-ci s’inscrit dans le triangle fondamental DEF (trait doré) formé par les diagonales du pentagone dont l’un des sommets est en D.

Le centre du cercle circonscrit à ce pentagone, O' (doré), est situé sur le segment OA tel que OA/OO' = 7,6/4,697 = 1,618.



La Vierge et l'Enfant entourés d'anges - observez les 2 pentagones inversé et les 2 triangles ABC et DEF, OA/OO' = nombre d'or 1,618



Le côté GH du pentagone étoilé inscrit dans ce cercle correspond à la ligne du dossier du trône de la Vierge. Son symétrique, IJ, par rapport au diamètre, autrement dit le côté du pentagone inscrit inverse du précédent, marque la base de la couronne.



Le tombeau aux écritures DM cité par Nostradamus serait-il le tombeau d'Agnès Sorel, comme le prétend Jean-Pierre ALFRED dans son livre, « Le Trésor du Graal L'incroyable découverte ». En effet, d'après l'auteur, les initiales D iis M anibus correspondraient à un jeu de mots qui signifierait : D ouble M ausolée.

Tombeau d'Agnès Sorel à Loches



Agnès Sorel, la maîtresse de Charles VII le petit roi de Bourges, est enterrée à Loches, mais son coeur se trouve à Jumièges.

Quant aux trois vers suivants, ils correspondent comme on peut s'en rendre compte à des personnages de Bourges, lieu de sa découverte. Sans oublier non plus que Maurice Leblanc, dans « La comtesse de Cagliostro », « L'aiguille creuse » et « La D emeure M ystérieuse », semble le confirmer ainsi que Jules Verne qui nous a décrit en détail le tombeau d'Agnès Sorel dans son roman « Le Rayon Vert ».

"Sur sa dalle de marbre noir apparaît une figure de vierge, sculptée entre deux anges"

L'écriture D.M. du Quatrain VIII-66 de Nostradamus :

Quand l'ecriture D. M. trouvée,
Et cave antique à lampe descouverte,
Loy, Roy & Prince Ulpian esprouvee,
Pavillon Royne & Duc sous la couverte.


Les reliques de la tombe du Christ sont transférées dans l'église du Temple de Paris mais après avoir transité par l'abbaye de Beaulieu-lès-Loches.

Les reliques de la tombe du Christ