Le trésor du Fort Blanc et le secret du Roc Noir

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Le trésor du Fort Blanc "castrum Blancafortis" (Château de Blanchefort)

Construit à l'emplacement d'un castrum des Wisigoths datant du Xème siècle en face du Cardou sur l'autre rive de la Sals, le "castrum Blancafortis" (Château de Blanchefort), est cité en 1067 dans la présentation d'hommage du seigneur au comte de Barcelone. Selon la légende, c'est Blanche de Castille, venue à Rennes-les-Bains, qui aurait ordonné cette construction.

Ce fortin dépendait alors de l'abbaye de Jaffus. Une querelle de territoire l'oppose à celle d'Alet. En 1119, le castrum apparaît dans le bulle du pape Calixte II et le "castrum Blancafortis" appartient à l'abbaye d'Alet.

L'entrée de la cour du château se faisait grâce à une échelle : en effet, la porte se trouve à plusieurs mètres de haut, sur une petite falaise. Le château possédait un donjon carré de 7 mètres de côtés, et de murs de 1,5m d'épaisseur.

Coordonnées du château : 42°56'16"N - 02°18'41"E

Château de Blanchefort (près de RLB)



Le Roc de Blanchefort (Blanchefort Rock) 6:23





Pour y accéder, prendre le chemin direction la Cabanasse, Château de Blanchefort. A l'embranchement la Cabanasse/Château de Blanchefort, un aller retour (1h45) en direction Château de Blanchefort permet d'atteindre le pod.

Au sommet, le paysage alentour est déjà une récompense. Proche du but, on aperçoit quelques pans de mur de l'ancien parement. Pas de brèche dans la roche, il faut gravir l'obstacle par une cheminée naturelle. Sur le terrassement, vous y rencontrerez successivement des soubassements de murs, les fondations d'une tour carrée, mais surtout les parties intactes d'une citerne, au fond de laquelle on distingue encore une vasque. Ce fortin ou castrum semble avoir subsisté jusqu'au moment de la guerre contre les Albigeois.

De nos jours, il ne reste que de rares ruines du petit château : des traces de courtines autour de la cour, des traces d'un bâtiment trapézoïdal, les fondations bien conservées de la citerne, les fondations du donjon.



La grotte de Blanchefort

Une légende de 1130 raconte qu'une mine d'or exploitée par les templiers se trouvait au château de Blanchefort. Mais selon cette même légende, la production d'or de la mine du château n'était qu'une excuse : cet or provenait en fait d'un trésor wisigoth retrouvé au castrum.

Auguste de Labouisse-Rochefort, dans Voyage à Rennes-les-Bains, A. Desauges, Paris, 1832, p.469, écrit : "Tout près de nous étaient les débris de cette forteresse de Blanchefort, où le diable garde depuis longtemps un immense trésor. Les gens du pays croient qu’il se compose positivement, de dix-neuf millions et demi, en or, sans trop savoir pourtant si ce sont des moutons d’or, des vaches d’or, des jetons d’or ou des Louis d’or... "

Voyage à Rennes-les-Bains (Auguste de Labouïsse-Rochefort 1832)
sauter à la page 423 puis 460 et surtout 469 puis 472 puis 481



Louis Fédié, précise dans Le Comté de Razès et le diocèse d’Alet, Carcassonne, 1880 que "Le puits principal qui donnait accès dans les mines était creusé au pied des murailles de Blanchefort. […] Les populations du moyen-âge croyaient que les métaux précieux extraits de cette mine provenaient non d’un gisement incrusté dans le sol, mais d’un dépôt d’or et d’argent en lingots enfoui dans les caves de la forteresse par ses premiers maîtres, les rois Wisigoths."

Un puits très étroit semble effectivement descendre dans les entrailles de Blanchefort.

10 m en dessous du sommet de Blanchefort, se trouve l'ouverture de la grotte de Blanchefort (différente du trou circulaire dans un renfoncement de la roche vers le sommet). Le passage sur les deux rondins de bois peut s'avérer dangereux ! A 6 m en dessous de ce trou existe une petite salle.



Les seules grottes connues aux alentours de RLB sont sur le Cardou et coté Roc-Négre (mines d'or et de cuivre). Le Cardou est truffé de galeries et de salles intermédiaires dont certaines sont énormes. Une très grande salle avec des sièges sculptés dans le rocher existerait dans le Cardou entre Serres et la Maurette.

"Cet Ami, comment vous le présenter ? Son nom demeura un mystère, mais son nombre est celui d'un sceau célèbre.
Comment vous le décrire ? Peut-être comme le nautonier de l'arche impérissable, impassible comme une colonne sur son roc blanc, scrutant vers le midi, au-delà du roc noir. (LE SERPENT ROUGE)

Le Serpent Rouge





Le secret du Roc Noir

Le trésor du Prieuré n'est pas celui de RLC comme on le pense généralement mais le secret des deux mines romaines (or et cuivre) du Roc Noir (Roco Negro) dont toutefois la quantité très faible du minerai ne peut être exploitable.

De 1780 à 1782 le frère DUBOSC fait creuser une cheminée pour rejoindre les anciens souterrains de l'antique sanctuaire celte dit le TEMPLE ROND situé à 28 m au-dessous du niveau du sol. Un superbe dallage de mosaïque de forme carrée recouvre le centre du sol. Certains personnages dont Jean Cocteau venaient s'abreuver de cette immense énergie que dégage le Temple Rond.

Le TEMPLE ROND serait-il le trophée de Pompée, dans lequel sera plus tard édifié le tombeau du grand Romain, qui n'est autre que l'empereur Constant ?

NOSTRADAMUS II,17

Le champ du temple de la vierge vestale,
Non esloigné d´Ethene & monts Pyrenees :
Le grand conduict est cache dans la male,
North getez fleuves et vignes mastinées.

Il y a une fontaine près du pied de la Roque Nègre qui s'appelait autrefois Blésia - et 'bles' est un mot d'argot pour «or»! Aujourd'hui, cette fontaine s'appelle Pontet.



Le cromlech de Rennes-les-Bains est sous le signe d'Orion qui y est gravé.

Au Rocko Negro, près de Rennes-les-Bains, 3 rochers reproduisent au sol les 3 étoiles alignées du Baudrier d’Orion.

Les 3 étoiles du Baudrier d'Orion au Rocko Negro (près de RLB)

ORION et le grand G céleste