Possessions templières dans le Lot

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commmanderie de Figeac



Possessions templières dans le Lot

°AUJOLS (46/Lot, cant. Lalbenque) 46090
Village situé à une dizaine de kilomètres de la vallée du Lot et de Saint Cirq Lapopie. A côté de l'église romane du XIIème siècle, subsistent les vestiges de ce qui pourrait être les traces d'un ancien prieuré fortifié occupé par les Templiers. Au centre du village, à la croisée des chemins, se trouve un lac alimenté par les seules eaux du ciel et bordé de dalles de calcaire plates et inclinées ayant servi de lavoir.

°BRENGUES (46/Lot) 46320
Brengues est un petit village du Lot (46) situé dans la vallée du Célé.
Famille de Cardaillac
Les de Cardaillac-Brengues, proches parents des de Balaguier, eurent des prétentions sur le territoire de Bancourel (aujourd'hui commune de St Chels) ; Hugues de Cardaillac, damoiseau, seigneur de Brengues et de Cardaillac abandonna tous ses droits, moyennant une petite rente de 3 sétiers et 1 émine de froment (28 mai 1324). D'après lui, ses droits provenaient de l'échange fait avec le grand prieur de l'Hôpital Saint-Jean de Jérusalem avec lequel il avait échangé des biens du côté de Latronquière pour ceux que les Templiers avaient possédés à Brengues près de Ginouillac et de Marcillac. Les damoiseaux Bernard de la Roque et Bert de Marcenac furent témoins.

°CAHORS (46/Lot) 46000
Située sur une presqu'île formée par une boucle du Lot, entourée de collines, la Ville de Cahors apparaît dès le Ier siècle avant J.C. sous le nom de "Divona Cadurcorum". Le plan de Tassin (1638) présente une orientation est-ouest (le nord est à gauche). Le 1er Octobre 1291, le roi Philippe (le Bel) accorde à la ville de Cahors la permission de lever et recevoir barre ou passage pour la construction du Pont Neuf (au nord de la carte) près du quartier historique. Le pont Valentré dont la première pierre est posée en 1308 est donc situé au bas de la carte. Grande cité de commerce, lieu de passage et d'échange à l'époque gallo-romaine, elle est au Moyen Age une place financière puissante et un important centre religieux, étape sur les chemins de St Jacques de Compostelle. Le mot de Cahorsins désigne à l'origine les marchands de Cahors (et plus généralement de Quercy) qui ont essaimé vers 1180 et qui ont fait fortune dans le commerce, les services bancaires et en particulier les prêts usuraires. Toutefois, à partir de 1280, les Cahorsins subissent une vigoureuse concurrence de la part des banquiers italiens (les Lombards). A Cahors, les Templiers s’installèrent dans un premier temps dans plusieurs maisons léguées par les sires de Vayrols, aujourd’hui rue du Temple. La Commanderie de Cahors fut l'un des grands centres bancaires de l'Ordre. est-ce pour cette raison que la populace s'y livra au pillage sitôt les Chevaliers arrêtés ? On ne sait, mais titres, documents, meubles, objets cultuels disparurent en quelques heures... Des Templiers de Cahors qui comprenait une maison forte et un hôpital, il nous reste l'église Saint-Barthélemy (jadis Notre-Dame de Soubirous à l'époque templière car reconstruite par Jacques Duèze devenu pape en 1314 sous le nom Jean XXII), le cloître et sa chapelle des morts. Une salle servant jadis aux chapitres est ornée des armoiries des Grands Maîtres, des Commandeurs de Cahors et des protecteurs de la Maison. Quinze d'entre eux sont encore visibles, les autres ayant été effacées. L. Esquieu leur a consacré un ouvrage : "Les Templiers de Cahors".

°CAVAGNAC (46/Lot) 46160
Dans le Quercy, Cavagnac près de Soturac aurait possédé une léproserie des Templiers.

°CARNAC (comm. ROUFFIAC, 46/Lot, cant. Luzerche) 48140
Les premières traces écrites de Carnac remontent à l’an 990. Carnac s’appelait alors 'Carnaco". Au XIIIème siècle, les Templiers s’installent à Carnac qui leur appartient. Leur Commanderie de Carnac dépend de °La Capelle-Livron. Le clocher de l’église de Carnac est un magnifique monument templier. A la chute des Templiers, Carnac devient possession de l’Ordre des Hospitaliers.

°CRAS (comm. de LE BASTIT, 46/Lot, arr. Gourdon, cant. Gramat) 46500
Sur le terroir de Lunegarde.
Ce nom vient-il du terrain dur et grossier, crassus, ou d'une famille dont un membre aurait été particulièrement gros, crassus ? Qui le dira. Ce qui est certain, c'est qu'il y eut une famille de Cras, laquelle, en particulier, donnait un évêque au siège de Cahors dans les premières années du XIIIème siècle : Guillaume de Cras. Ce fut le chef-lieu d'une commanderie qui ne semble pas avoir eu très grande importance, puisqu'elle fut presque tout le temps unie à celle de °Le Bastit, sa voisine. La Commanderie fut installée sur les limites d'une paroisse déjà existante. Peut-être est-ce l'évêque de Cahors qui avait donné la villa de "Cratz" aux Templiers ? Ce qui est certain, c'est que les Templiers possédaient cette villa lorsque, le 20 septembre 1255, l'évêque Barthélémy de Roux leur donna la paroisse. Mû, disait le prélat, par la grande affection que nous portons à l'Ordre du Temple, et, particulièrement à frère Raimbaud de Caron, Grand Maître des Chevaliers des Maisons de Provence, nous lui avons donné, avec le consentement de notre chapitre, l'église du lieu de Cratz dont la villa est déjà une maison des Templiers, et l'église Saint-Laurent, tout près de la villa de Long (ou Longue, qui est Beauregard), nous réservant le droit d'y donner l'investiture aux chapelains de ces églises, quand elles vaqueront, sur la présentation des commandeurs du Temple de qui elles dépendront. Par le même acte, l'évêque confirme à l'ordre les églises qui sont dans la région de °Lacapelle-Livron, ce qui a fait croire à dom du Bourg que Cras avait été uni à cette commanderie. Ce n'est pas ce que laisse supposer la charte, puisqu'il y est question des commandeurs respectifs à qui ces églises seront soumises. Et en effet, peu d'années après, nous voyons qu'il y eut (1267) un différend au sujet des dîmes de Cras entre le curé du lieu et le commandeur du Bastit, Raymond Robert, différend qui ne fut réglé qu'en 1280. Le membre de Cras était donc à cette époque uni à celui du Bastit, sous un même commandeur, dans la chevalerie du Temple. Autre fait : en 1276, Raymond Robert fait une transaction avec le prieur de Molières (Francoulès) pour les limites des dixmaires de Nadilhac, annexe religieuse de Cras et pour Saint-Pierre Daverso (Liversou) sur le territoire de qui se trouvait le prieuré des chanoines réguliers de Molières. Raymond Robert eut aussi des difficultés (1277) avec le curé de Cours et Saint-Michel, Pierre de Vieillesvignes, pour le même sujet. Comme décimateur de Cras et Saint-Julien, le commandeur voulait lever la dîme sur des terres et fiefs que l'on trouve en allant du ruisseau Daverso vers St Michel, appelés de Villa, de Bias, de Pech-Guillem, de las Solières, de Martinesque et de Las Ramades.
Le curé de Cours disait, de sa part que ses prédécesseurs avaient toujours levé ces dîmes, et nous pensons que ces terroirs sont encore aujourd'hui de la paroisse de Cours. L'on partagea à peu près les terroirs contestés entre les parties. Ce ne fut cependant qu'en 1280 qu'eut lieu la transaction, par l'arbitrage de Guillaume Ganilh, curé de Fages près Cras et d'Etienne Farine, l'administrateur de l'église de Cras. Le commandeur concéda au curé de Cours qu'il pourrait, lui et ses successeurs, percevoir à perpétuité les dîmes et prémices des blés, vins, chanvre etc dans les terroirs qui lui étaient attribués, sous réservage en sa faveur, de la moitié du carnelage. Le commandeur eut aussi à protester contre un curé de Cras qui, à la même date, 1291, pendant la vacance du siège, s'était fait nommer par le métropolitain, l'archevêque de Bourges, sans avoir été présenté, selon la règle, par le commandeur. Raymond Robert fit valoir ses droits, puis, parce qu'il était naturellement bon, il laissa dans la cure de Cras le curé qu'il n'avait pas choisi lui-même. Cette bonté, un de ses successeurs la témoignait aussi peu d'années après (1306), dans une circonstance intéressante. C'était Géraud de Cances (ou Cauze), le dernier commandeur templier du Bastit et de Cras. Une femme dont le mari, Pierre Sepfag, avait été exécuté pour crime d'homicide, elle-même condamnée au bannissement pour crime de sorcellerie, avait reçu de lui et ses propres biens et les biens de son mari, également confisqués en vertu de la sentence des juges, afin qu'elle pût les employer à l'établissement de ses trois filles. Le damoiseau Raymond de Rassiels était à cette date bayle de Cras. Donc la maison de Cras, même sous les Templiers, ne fut pas donnée à °Lacapelle-Livron. Nous n'avons trouvé qu'un nom, de commandeur proprement dit de Cras - et encore ne sommes-nous pas absolument sûr qu'il n'a pas été non plus commandeur du Bastit ; les dates permettraient de le croire : en 1250, Arnaud de Calmont, sans doute des Calmont d'Olt, seigneur de Castelnau de Bretenoux, arrentait le moulin de Marquefavre. L'acte mentionne avec lui trois autres religieux, frère P. d'Assier, fr. P. Bertal et fr. Barthélémy de Saint-Projet. Quand l'ordre eut été dissous et les biens du Temple donnés aux Hospitaliers de Saint-Jean, la Commanderie de Cras forma, durant quelque temps, un membre séparé. La Pomarède (près Peyrilles) la remplaça dans l'union avec °Le Bastit, puis le même commandeur eut les trois maisons sous son gouvernement. Voir aussi °Durbans.

°DURBANS (46/Lot, arr. Gourdon, cant. Gramat) 46320
Le château de La Salle-Durbans appartint aux Templiers qui en firent une Commanderie dès 1160. °Le Bastit, °Cras et peut-être Grèzes en dépendait ainsi que des métairies (Durbans, La Clède et Flaguebens) et la forêt de Tartabelle. Il passa ensuite sous contrôle des Hospitaliers après leur procès et fût rebâti au XVIIème siècle, époque dont il conserve une croix de Malte.

°FIGEAC (46/Lot) 46100
Figeac compte une Commanderie des Templiers (XIIème-XVème siècle) et des maisons médiévales place des Écritures.
"La Maison des Templiers", place Champollion, fut l'hôpital. On a attribué aux Templiers de Figeac une véritable commanderie et non une simple domus, une suite de bâtiments avec des pièces spécialisées, notamment une chapelle et bien entendu des écuries, avec une "garnison" d'une douzaine de chevaliers. Avant d'en venir aux textes, on me permettra de faire quelques remarques de bon sens. D'abord les bâtiments, rue du Griffoul. L'ensemble du décor, très soigné, évoque la demeure d'un gros marchand et non la sévérité de bâtiments conventuels d'un ordre resté assez strict et qui se souvenait encore de l'inspiration de saint Bernard, du moins dans ses constructions ordinaires.
Les maisons de l'ordre en Quercy et ailleurs sont presque exclusivement rurales. Les textes enfin : ils ont été dénombrés par L. d'Alauzier en une courte note témoignant à la fois de l'indigence de la documentation (pas une seule charte du XIIème siècle) et de la modestie des biens du Temple à Figeac. Cet auteur a signalé une dizaine d'actes, le premier d'août 1258, quelques autres des dernières décennies du XIIIème siècle. Ces chartes n'offrent aucune possibilité de localisation de la commanderie intra-muros ou aux abords de la ville. Peut-être leur maison se trouvait-elle à la gache de Montviguier où les hospitaliers avaient effectivement une maison et quelques cens au XIVème siècle. Peut-être, en effet, comme successeurs des Templiers, mais rien ne le suggère. Chacun des deux grands ordres militaires aurait pu disposer d'un immeuble à Figeac. Il en était ainsi à Cahors au XIIIème siècle.

°GINOUILLAC (comm. d' ESPEDAILLAC, 46/Lot, cant. Villefranche) 46320
Il existait dès les temps les plus reculés (mentionné en 627) un monastère dans lequel St-Cyprien, St-Aman et St-Sones prirent l'habit religieux. Ginouillac au sud de la commune d'Espédaillac était une possession templière. De cette Commanderie de Ginouillac, étape sur le chemin Figeac-Cahors, il ne subsiste qu'une tour.

°LE BASTIT-DU-CAUSSE (46/Lot, arr. Gourdon, cant. Gramat) 46500
Située entre Gramat et Labastide-Murat (sur la D677), la Commanderie principale de Le Bastit du Causse date de 1153; il reste la ferme, le château de la Commanderie et la tour de la dîme.
La Commanderie de °Cras quant à elle ne semble pas avoir eu très grande importance, puisqu'elle fut presque tout le temps unie à celle du Bastit, sa voisine. Il y eut en 1267 un différend au sujet des dîmes de °Cras entre le curé du lieu et le commandeur du Bastit, Raymond Robert, différend qui ne fut réglé qu'en 1280. Le membre de Cras était donc à cette époque uni à celui du Bastit, sous un même commandeur, dans la chevalerie du Temple. Le commandeur eut aussi à protester contre un curé de Cras qui, à la même date, 1291, pendant la vacance du siège, s'était fait nommer par le métropolitain, l'archevêque de Bourges, sans avoir été présenté, selon la règle, par le commandeur. Raymond Robert fit valoir ses droits, puis, parce qu'il était naturellement bon, il laissa dans la cure de Cras le curé qu'il n'avait pas choisi lui-même. Cette bonté, un de ses successeurs la témoignait aussi peu d'années après (1306), dans une circonstance intéressante. C'était Géraud de Cances (ou Cauze), le dernier commandeur templier du Bastit et de °Cras. Une femme dont le mari, Pierre Sepfag, avait été exécuté pour crime d'homicide, elle-même condamnée au bannissement pour crime de sorcellerie, avait reçu de lui et ses propres biens et les biens de son mari, également confisqués en vertu de la sentence des juges, afin qu'elle pût les employer à l'établissement de ses trois filles. Rigalou, commune de Le Bastit, était située sur la Via Aquitania.
Sur le sujet, on peut lire "Les Commanderies du Quercy" et plus particulièrement "La commanderie des Templiers du Bastit de 1250 à 1315", CHARNAY (Annie), 1988, in Etudes sur le Quercy et les commanderies des ordres militaires, Actes de Souillac.

°LE MONTAT (46/Lot) 46090
Autre commanderie templière : Le Montat, commune au sud de Cahors (N20 puis D47). La presse locale lui a généreusement attribué cette qualité. Evidemment, aucun document n'a été produit à l'appui de ce qui semblait évident. Le Montat est également inconnu au fonds de Malte de Toulouse, et pour cause ! Il n'a cessé d'appartenir à l'église de Cahors. Dès le XIème siècle, il était une possession des chanoines de la cathédrale qui le conservèrent jusqu'à la Révolution. On peut même remonter jusqu'au milieu du Xème siècle avec la donation de cette église du Montat par l'archidiacre Benjamin. Ce qu'il faut surtout retenir, c'est la défaillance de la tradition orale dans un village qui jusqu'à la Révolution n'a cessé de payer au chapitre de Cahors et les dîmes et les redevances seigneuriales.
De l’ancienne Commanderie du Temple du XIIème siècle, le restaurant "Les Templiers" occupe un logis canonial d'époque médiévale.

°MARTEL (comm. MIERS, 46/Lot, canton Gramat) 46500
Au nord-est de Rocamadour, près du gouffre de Padirac.
La Ville aux sept tours aurait été créée, selon la légende, par Charles Martel, vainqueur des arabes à Poitiers en 732. On peut noter ses remparts du XIVème siècle, son église gothique fortifiée (tours à échauguettes, mâchicoulis, tour-clocher à meurtrières). La possession templière de Martel est implantée sur la commune de Miers dont l'eau est réputée pour sa très riche minéralisation.

°NADILHAC (comm. NADILLAC, 46/Lot, arr. Gourdon, cant. Gramat) 46360
Sur l'axe Rocamadour-Cahors.
Ce lieu dépendait au point de vue paroissial de l'église de °Cras dont Saint-Martin de Nadilhac fut toujours annexe. Les Templiers puis les Hospitaliers y avaient droit à la dîme. Elle était perçue par le commandeur et en partie par le curé de °Cras. Lorsque l'église Sainte-Foi de °Cras fut donnée aux Templiers, l'église Saint-Martin de Nadilhac dut être donnée en même temps. En 1276, le commandeur du Temple de °Cras, Raymond Robert, passait au nom de l'église de Nadilhac, annexe de Cras, un compromis avec Guillaume Del Faet, prieur de la maison des chanoines réguliers de Molières.

°PINSAC (46/Lot) 46200
Pinsac se trouve le long d'un méandre de la Dordogne. Le raisonnable Delpon à la rubrique de Pinsac rapporte que "la tradition attribue aux Templiers de vastes constructions dont on remarque les ruines sur un rocher au bord de la rivière". La colline, culminant à 198 m est le Pech des Gleysos (occitan : la colline des églises, du latin ecclesia). Le sommet a été entaillé d’un profond fossé en demi-lune. Ce sont les restes d’une motte médiévale d’environ 500 m2.
Le fossé ne ceint pas la totalité du périmètre. Le flanc nord est dépourvu d’aménagement car une pente fort raide conduit à la Dordogne. Le sommet du mamelon conserve quelques amoncellements pierreux. Seraient-ce là les restes de l’église ou chapelle qui a donné son nom au site ?

°SALVIAC (46/Lot) 46340
Au sud-ouest de Gourdon sur la D673.
L'imposante silhouette du château de Lacoste (des Templiers), avec une tour Renaissance, domine du haut de son plateau rocheux le village de Grézels, situé non loin d'une boucle du Lot. Dès le XIIIème siècle, il est fait mention de "la salla" de La Coste, appartenant à Bernard de Guiscard.

°SOULOMES (46/Lot, arr. Gourdon, cant. Gramat) 46240
Au sud-est de Labastide-Murat sur la D17.
Point culminant du Causse, Soulomès offre un point de vue à 437 mètres d'altitude.
Soulomès aux confins du causse de Gramat et des vallées, fut occupé dès l'époque gallo-romaine. Durant ce premier millénaire, le bourg fut brûlé par les Barbares. Du massacre, un homme survécut et rebâtit le village qui prit ainsi, en sa mémoire, le nom de "Solo Home". Dès le XIIIème siècle, Templiers et Hospitaliers cohabitèrent dans une seigneurie relevant des Fénelon, seigneur de Nougayrol.
La possession templière de Soulomès, avait pour voisines : °Le Bastit, °Cras et °Durbans. L'église Ste Marie-Madeleine, quant à elle, fut cédée en 1280 par l'abbaye de Marcillac aux Hospitaliers qui y établirent leur commanderie. On trouve des croix de Malte au Cloup, au Commandeur, au Pech de Belot. Le bénitier est sculpté d'une croix pattée datant de l'époque du Temple.

°TREBAIX (comm. VILLESEQUE, 46/Lot) 46090
Trébaïx, au nord-ouest de la petite commune de Villesèque, au sud-ouest du Lot, est un village typique du Quercy-Blanc.
A Trébaîx dans le Quercy se trouvent les vestiges d'une Commanderie des Templiers au centre du village dont la tour, qui était la chapelle, date du XIIIème siècle. Elle a subi d'importants remaniements au XIVème siècle. Ce château servait aussi d’hospice pour les guerriers revenant des croisades.
Cet hospice, détruit pendant la révolution, a permis grâce à ses belles pierres la construction de maisons qui donnent au village d’aujourd’hui tout son charme.