Sites templiers des Hautes-Pyrénées

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chapelle templière d'Aragnouet



°ARAGNOUET (65/Hautes-Pyrénées) 65170
Sur la route de St Jacques de Compostelle, près de St Lary-Soulan, la chapelle templière d'Aragnouet, dite Chapelle-du-Plan, de style roman, devint en 1307 propriété des Hospitaliers.

°ARGELES (65/Hautes-Pyrénées) 65400
La station climatique et thermale d' Argelès-Gazost, au centre de la vallée du Lavedan, par 460 m d'altitude, est réputée pour les problèmes de phlébologie et des voies respiratoires. Elle est accessible depuis Lourdes (12 Km), en empruntant la RN 21 en direction de Gavarnie jusqu'à Argelès-Gazost. Le précepteur de la Maison du Temple d'Argelès ("Argileriis") en 1273 s'appelait P. Borrellus.

°BORDERES (comm. BORDERES-SUR-L’ECHEZ, 65/Hautes-Pyrénées, cant. Tarbes) 65320
On nomme les habitants "Les Borderais" et on les surnomme "les Cabilats" : le Cabilat serait un poisson chat qui se cachait sous les galets de l’Echez et qui, de ce fait, ne se montrait jamais. Quant à l’Echez, il prend sa source à Germs sur l’Oussouet au pied du Pic de la Clique (1000m). Il se jette dans l’Adour à Maubourguet. Les affluents sont le Souy, le Mardaing, les Lys (le grand et le petit), la Géline et la Gespe. Il y a environ 1280 ans, en bordure des profondes forêts séparant Tarba des coteaux béarnais de Ger, existaient des granges et bordes à troupeaux, d’où le nom de Bordes-Hères donné à ce lieu riverain de l’Echez. Vers l’année 800, ses habitants y érigèrent au quartier dit de Quantillac ou Quintillac, une chapelle ; puis, défrichant volontairement bois, taillis et landes, ils agrandirent leur patrimoine. Le 7 février 1149 est une date clef dans l’histoire de Bordères au nord-est de Tarbes, puisque c’est ce jour-là que firent leur entrée dans le village les Templiers, ces moines soldats appartenant à l’ordre des Chevaliers de la Milice du Temple, chargés de la défense des pèlerins en Terre Sainte.
Ce même 7 février, dans la salle d’armes de son château fortifié de Lourdes, le Comte de Bigorre, Pierre de Marsan, fait don aux Templiers de sa ville et de son fief de Bordères. Les moines soldats se hâtant d’y construire un château aux impressionnantes murailles, la fameuse Commanderie qui deviendra, un demi-siècle plus tard, une des plus importantes de tout le sud de la France. Cette commanderie donnera le nom à la belle forêt que nous connaissons bien sous l’appellation de "bois du Commandeur". En 1771, le village reçut sa charte d’affranchissement. Mais, à partir du tristement célèbre vendredi 13 octobre 1307, sur l'initiative du roi de France Philippe IV Le Bel, jaloux de leur puissance morale et militaire ainsi que de leurs richesses, l’ordre religieux des Templiers va se trouver en butte aux persécutions et aux procès après la perte de la Terre Sainte par les Croisés. C’est ainsi qu’en 1313, le dernier commandeur de Bordères, Bernard de Montaigut, est exécuté à Auch.

°LORTET (65/Hautes-Pyrénées) 65250
Sur la rive droite de la Nesle s’étagent des grottes fortifiées. Aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps, elles servirent de refuge à des persécutés. Tour à tour, des Wisigoths, des Vascons et des Sarrasins y trouvèrent abri. Au XIIIème siècle, les Templiers en consolidèrent les entrées et y élevèrent à leur approche des fortifications.
Au milieu du siècle dernier, le curé de Lortet prospecta avec soin ces cavités. Il trouva dans l’une d’entre elles une pierre sur laquelle était gravé un monogramme templier. Certains prétendent que ces grottes ont contenu des filets d'or (d'où serait venu le nom de Lortet).

°LUZ-SAINT-SAUVEUR (65/Hautes-Pyrénées) 65120
"Depuis Lourdes jusqu'à Saint-Sauveur, vous montez constamment par un chemin taillé dans le roc, et vous voyez sans cesse, à deux ou trois cents pieds au-dessous de vous, tantôt à votre droite, tantôt à votre gauche, un torrent qui semble avoir employé des milliers de siècles à se frayer une route à travers ces masses de granit, et dont le bruit horrible vous annonce sa présence, quand votre œil ne peut plus le suivre au fond du précipice. En sortant de la gorge de Pierrefitte, on découvre enfin la petite et fraîche vallée de Luz-Saint-Sauveur. Il est assis sur la croupe d'une montagne très escarpée, mais dans une position riante et pittoresque. Le Gave coule au pied. Entre le Gave et la montagne s'étendent quelques tapis de verdure bordés de frênes et de tilleuls." (Lettre à Monsieur le Comte de Parny, écrite de la station thermale par Antoine Bertin). L’œil est surpris par la Lumière des sommets, l'âpreté du granite ou l’immensité des cirques calcaires. C'est ivre d'espace que le promeneur revient de ce voyage dans les hauteurs. Il doit réhabituer son regard aux rondeurs domestiquées des vallées, heureux aussi de retrouver la verte douceur des villages, de s'allonger dans l'eau des thermes, ou de flâner aux abords d'une abbaye cistercienne (Escaladieu), d'une église romane (Eglise des Templiers à Luz-Saint-Sauveur, °Aragnouet). Nous sommes en présence d’une véritable église fortifiée templière des XIIème et XIIIème siècles à Luz-Saint-Sauveur. Au tympan de l'église des Templiers, "Jésus y est exposé assis, la main gauche appuyée sur un livre, la droite levée dans le geste de bénédiction, et séparé des quatre animaux qui lui font cortège dans un ordre immuable (Chartres, Le Mans) par l'ellipse dite Amande mystique".

°PEYRESOURDE (65/Hautes-Pyrénées)
Le col de Peyresourde (1569 mètres) est un col abrupt des Pyrénées centrales, entre Arreau et Bagnères-de-Luchon. Un établissement templier aurait existé à Peyresourde.

°VIEUZOS (65/Hautes-Pyrénées, arr. Bagnères-de-Bigorre, canton Castelnau) 65230
La Maison de °Saint-Marcel en Haute-Garonne dépendait apparemment de la Commanderie de Vieuzos dans les Hautes-Pyrénées. Voir °Boudrac.