Les Templiers en Deux-Sèvres
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Les Templiers en Deux-Sèvres
°BAGNAULT (comm. d' EXOUDUN, 79/Deux-Sèvres) 79800
Entre la Mothe-Saint-Héray et Chenay (D307), le village de Bagnault se trouve situé à l’est du bourg d’Exoudun, au confluent formé par la rencontre des deux vallées des Accourants et de la Sèvre Niortaise.
Bagnault, ancien bourg templier sur le chemin de St-Jacques, a la même étymologie que Bagneux, Baigneux, Bagnols, Bagnyuls, Bagnolet. C’est le mot latin "balneolum", diminutif de "balneum", évoquant les bains.
A proximité de la route de Saintes à Poitiers, Bagnault fut le siège d'une Commanderie des chevaliers du Temple, sur le sommet du coteau.
En face de l’ancienne chapelle des Templiers, sur la rive opposée des Accourants, s’élevait autrefois une haute construction qui devait servir, à l’origine, de lieu de résidence au Commandeur.
Cette ancienne demeure portait, il y plusieurs siècles, le nom de "Maison des Oliviers", pieux souvenir de l’Orient et du Mont des Oliviers. Elle a disparu entre 1510 et 1525, et en ses lieu et place fut édifié le château de Champberland.
°BRET (comm. d' AUBIGNE, 79/Deux-Sèvres, arr. Melle) 79110
La Commanderie de Bret au sud d'Aubigné présente quelques vestiges de sa chapelle templière.
La remise des biens des Templiers aux Hospitaliers donna lieu en Poitou à un procès-verbal daté du 20 mai 1313. Il concerne la Commanderie de Bret.
"... audit maître de la Rochelle, procurateur, si comme dessus est dit, bailla ledit Guiot le dimanche après fête saint-Nicolas d'été la possession des biens de la maison des Roches et de Touffou par la vertu dudit mandement, et le lundi ensuivant de la maison de la Bruère et de La Crozillère, de La Barre-Clairin, et le mardi ensuivant de la maison de Bret et d'Ensigné, et le jeudi ensuivant de la maison de Sainte-Gemme et de Cenan, et le samedi ensuivant de la maison de la Boissière.
Ce fut fait le dimanche avant les Rogations, présent Guiot de Lamote, sergent du roi, Nicolas Fièvre, prêtre, Guillaume de Laroche, valet, l'an 1313".
°ENSIGNE (79/Deux-Sèvres, arr. Melle, cant. Brioux) 79170
Lieu-dit "La Commanderie".
De la Commanderie principale d'Ensigné, il reste le donjon du XIème siècle, une ferme et la chapelle. La chapelle de la Commanderie d'Ensigné est voûtée en berceau brisé comme la plupart des chapelles templières en Aquitaine.
La remise des biens des Templiers aux Hospitaliers donna lieu en Poitou à un procès-verbal daté du 20 mai 1313. Il concerne la Commanderie d'Ensigné.
"... audit maître de la Rochelle, procurateur, si comme dessus est dit, bailla ledit Guiot le dimanche après fête Saint-Nicolas d'été la possession des biens de la maison des Roches et de Touffou par la vertu dudit mandement, et le lundi ensuivant de la maison de la Bruère et de La Crozillère, de La Barre-Clairin, et le mardi ensuivant de la maison de Bret et d'Ensigné, et le jeudi ensuivant de la maison de Sainte-Gemme et de Cenan, et le samedi ensuivant de la maison de la Boissière. Ce fut fait le dimanche avant les Rogations, présent Guiot de Lamote, sergent du roi, Nicolas Fièvre, prêtre, Guillaume de Laroche, valet, l'an 1313".
Sur la carte de Cassini, le lieu-dit "La Commanderie" se trouve au nord-ouest d' "Ancigné" (Ensigné).
°L'HOPITEAU (comm. de BOUSSAIS, 79/Deux-Sèvres) 79600
"Villa Buziaco" (1000), "Bocay" ou "Boucay" (1310), "Bossay" (1329), l'hébergement de "Boussay" ou "Boucay" "(1365), Seigneurie de Boussay (1396), fief de Boussais-Chatillon en 1494.
Une commanderie de l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem fut implantée en un lieu-dit de la gâtine sans doute encore peu défriché, de la paroisse de Boussais, appelé Le Puy de Nayron, sans doute avant 1250. Dès 1331, l'Hôpitault devint une annexe de la Commanderie d'Ozon (°Auzon), près de Châtellerault.
Il existe un acte de 1284 qui porte donation par Huet de Puy de Noyron aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem de sa personne et de ses biens. La petite chapelle de Saint-Jean de l'Hôpiteau est de style roman avec un petit portail en arc brisé et un petit clocher-mur.
Au cours de la guerre de 100 ans, Thibaudeau, dans son histoire du Poitou, mentionne une bataille qui eut lieu à l'Hôpitault entre les français et les anglais en 1369 : "Le comte de Pennbrock (anglais) vint se retirer avec ses gens dans un village du Poitou nommé Puynéron. Surpris par les français du maréchal Louis de Sancerre, le comte n'eut que le temps de se barricader dans une Maison des Templiers qui était assez bien fortifiée." Ce passage laisse entendre la présence de Templiers à l'Hôpitault mais rien ne le prouve vraiment.
°LA BARRE-CLAIRIN (comm. de SEPVRET, 79/Deux-Sèvres) 79120
En s'écartant de quelques kilomètres du chemin de Compostelle dans le Poitou (Châtellerault, Poitiers, Lusignan, Chenay, Chey, Sepvret), les pèlerins trouvaient refuge à la Commanderie Saint-Georges tenue par les Templiers puis par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
La remise des biens des Templiers aux Hospitaliers donna lieu en Poitou à un procès-verbal daté du 20 mai 1313. Il concerne la Commanderie de La Barre-Clairin au sud de Sepvret sur le Chemin de Saintes à Poitiers (actuelle D950). La paroisse de La Barre-Clairin fut rattachée à Sepvret d'où son nom actuel La Barre-de-Sepvret.
"... audit maître de la Rochelle, procurateur, si comme dessus est dit, bailla ledit Guiot le dimanche après fête Saint-Nicolas d'été la possession des biens de la maison des Roches et de Touffou par la vertu dudit mandement, et le lundi ensuivant de la maison de la Bruère et de La Crozillère, de La Barre-Clairin, et le mardi ensuivant de la maison de Bret et d'Ensigné, et le jeudi ensuivant de la maison de Sainte-Gemme et de Cenan, et le samedi ensuivant de la maison de la Boissière. Ce fut fait le dimanche avant les Rogations, présent Guiot de Lamote, sergent du roi, Nicolas Fièvre, prêtre, Guillaume de Laroche, valet, l'an 1313".
°LA BOISSIERE-EN-GATINE (79/Deux-Sèvres, cant. Secondigny) 79310
Les Templiers avaient leurs propres établissements en Gâtine, à La Boissière-en-Gâtine ou encore à Gourgé où se trouvait °La Lande-de-Parthenay (St-Georges-de-La-Lande). La Commanderie de La Boissière-en-Gatine était située au sud-ouest de °La Lande-de-Parthenay (Courgé) et au nord de Niort.
Le mardi 12 mai 1310, fut amené Jean Berthaldi, Frère servant, précepteur de La Boissière-la-Gatine, du diocèse de Poitiers, pour être interrogé.
°LA CROZILLERE (comm. d' AVON, 79/Deux-Sèvres, arr. Melle, cant. La Mothe-Saint-Héray) 79800
Au sud-ouest de Lusignan et à l'est de °Saint-Maixent-l'Ecole, une Commanderie de Templiers était implantée à La Crozillère, sur la commune d'Avon.
La remise des biens des Templiers aux Hospitaliers donna lieu en Poitou à un procès-verbal daté du 20 mai 1313. Il concerne la Commanderie de La Crozillère.
"... audit maître de la Rochelle, procurateur, si comme dessus est dit, bailla ledit Guiot le dimanche après fête Saint-Nicolas d'été la possession des biens de la maison des Roches et de Touffou par la vertu dudit mandement, et le lundi ensuivant de la maison de la Bruère et de La Crozillère, de °La Barre-Clairin, et le mardi ensuivant de la maison de Bret et d'Ensigné, et le jeudi ensuivant de la maison de Sainte-Gemme et de Cenan, et le samedi ensuivant de la maison de la Boissière. Ce fut fait le dimanche avant les Rogations, présent Guiot de Lamote, sergent du roi, Nicolas Fièvre, prêtre, Guillaume de Laroche, valet, l'an 1313".
°LA LANDE-DE-PARTHENAY (comm. de GOURGE, 79/Deux-Sèvres) 79200
A mi-chemin entre Gourgé et Parthenay (10 Km) par la D134, la chapelle de la Commanderie de La Lande-de-Parthenay (St-Georges-de-La-Lande) est voûtée en berceau brisé comme la plupart des chapelles templières en Aquitaine. Elle est placée sous le vocable de Saint-Georges.
Les Templiers avaient un autre établissement en Gâtine, à °La Boissière-en-Gâtine.
°MAULEON (79/Deux-Sèvres, Saint-Sauveur de Mauléon) 79700
A l'ouest de Châtillon-sur-Sèvre, les Templiers étaient installés au lieu-dit "Le Temple". Châtillon-sur-Sèvre a été rebaptisé Mauléon.
Sur la N148bis, au lieu-dit "Le Temple" situé à 5 Km de Mauléon en direction de Nantes, une route perpendiculaire mène à "La Commanderie".
La Commanderie du Temple de Mauléon est fort bien décrite par Georges Bordonove, dans le premier chapitre de son ouvrage consacré aux Templiers.
La Commanderie se dresse énorme encore, encore intacte, car les Chevaliers de Saint-Jean, puis de Malte, qui y succédèrent à ceux du Temple, en respectèrent le dispositif essentiel. Elle érige ses grandes murailles de granit.
D'abord il y a le logis des moines-soldats, flanqué d'une grosse tour ronde et l'une de ses cheminées porte sur son manteau l'écusson de l'Ordre.
Ensuite un cellier voûté, au fronton en triangle, proche d'une grande écurie-grenier percée de fines arcatures romanes pouvant, en cas de siège, servir d'archères.
Enfin, les bâtiments d'exploitation partiellement remaniés et les tronçons du mur d'enceinte avec ses portes piétonne et cavalière. Jadis un étang entourait ce quadrilatère sur trois de ses faces.
Le rai d'escarboucle ou ennéade se retrouve sur une pierre sculptée de la Commanderie. Le bénitier de l'église, dont la cuve est creusée de quatre lobes rappelant la forme de leur croix, provient de "chez eux".
A proximité se trouvent des mines d'uranium.
°SAINT-GEORGES-DE-NOISNE (79/Deux-Sèvres, canton de Mazières-en-Gâtine) 79400
Les Templiers possédaient un logis à Saint-Georges-de-Noisné. Sur une place, une croix hosannière haute de 6 mètres date du XIème siècle.
La chapelle de la commanderie de Saint-Rémy appartenait aux Hospitaliers.
°SAINT-MAIXENT (comm. SAINT-MAIXENT-L’ECOLE, 79/Deux-Sèvres) 79400
Entre Niort et Poitiers sur la N11.
Située au coeur du Val de Sèvres, Saint-Maixent est bâtie au fond d'une vallée d'effondrement constituant aux temps préhistoriques le lac Vauclair qui s'écoulait dans le lit du Lambon. En 459, AGAPIT élève oratoire autour duquel se construit une petite agglomération qui prend le nom de Saint-Saturnin. L'église de Saint Maixent fut reconstruite vers 940 pour abriter les reliques de Saint Maixent et Saint Léger. Les Templiers avaient une commanderie à Saint-Maixent.
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