Les Templiers dans le bailliage de Caen (Calvados)

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Caen



°BAUGY (comm. de PLANQUERY, 14/Calvados, arr. Bayeux, cant. Balleroy) 14490
La puissante Commanderie de Baugy a donné son nom à un hameau la commune de Planquery à l’est de Balleroy, sur la D13. Cet établissement en lisière du Bois de Baugy avait été offert aux Pauvres Chevaliers du Christ en 1148 par Roger Bacon, seigneur du Molay. Ses domaines s’étendaient dans les vicomtés de Vire et de Bayeux, et comprenaient notamment le hameau du Temple dans la commune de Cahagnes. De l’ancienne Templerie de Baugy, il subsiste une partie de la chapelle ainsi que les fondations du manoir seigneurial. Cette chapelle Notre-Dame du Temple, quelque peu abîmée, était à l’origine composée de cinq travées, c’était un édifice sombre et austère du XIIIème siècle. Flanqué de contreforts massifs, il ne manquait pas cependant d’une certaine élégance dans sa simplicité. A l’ouest s’ouvrait une porte du XIIIème siècle, à triple voussure [montée d'un arc, d'une voûte], dont l’archivolte [face verticale moulurée d'un arc] était supportée par quatre colonnettes aux chapiteaux sculptés. Dans le tympan, on voyait l’agneau du christ surmonté d’une croix. Symbole de résurrection, cet agneau était l’image même du christ se sacrifiant pour le salut des hommes. Dans l’église de Baugy de Bayeux, le gisant du frère Richard d'Harcourt (XIIème siècle) représente l'effigie mutilée du défunt. Celui-ci, les mains jointes, la tête posée sur un coussin, est revêtu d'une cotte de mailles que recouvre la longue robe blanche des Templiers, sans manches. Il porte un bouclier de la fin du XIIème siècle, à la pointe aiguë, frappé de son blason "de gueules à deux faces d'or".
Les Templiers administraient eux-mêmes le domaine de la Templerie agricole de Baugy sur la commune de °Planquery et y trouvaient leur compte ; la composition de la "mesnée" (maisonnée) de Baugy était d'ailleurs adaptée au mode de culture et d'élevage du temps. Le 13 octobre 1307, Jean de Verretot, Bailli de Caen, dressa l'inventaire de la Commanderie de Baugy, qui fut publié par Lizerand. Il revenait au syndic royal de nourrir et de rémunérer les 25 personnes restées en place après l'arrestation des Templiers : six laboureurs, trois servants de laiterie (pour fabriquer le beurre et le fromage), un berger, un vacher, un valet au service du commandeur … Le commissaire du roi y dénombra : cent-quatre-vingt moutons, quatorze vaches à lait, huit veaux, trois génisses, deux bœufs de labour, quatre-vingt-dix-huit porcs, une truie et ses huit pourceaux, huit juments, huit poulains, le cheval du commandeur et cinq chevaux de labour. La Commanderie du Temple de °Courval (ou Corval), hameau de la commune de Vassy dans le canton de Vire, formait un membre de la Commanderie de Baugy.

°BAYEUX (14/Calvados) 14400
Solennellement dédicacée le 14 juillet 1077, en présence de Guillaume duc de Normandie et roi d’Angleterre, la cathédrale a fait ensuite l’objet de nombreux agrandissements et embellissements du XIIIème au XVème siècle. Dans le Calvados, les Templiers du bailliage de °Caen avaient possédé deux Maisons dans la Cité médiévale de Bayeux, à 30 Km de °Caen. Ces "maisons" devaient être autant de comptoirs commerciaux. Des têtes d’anges, des chapiteaux et un christ furent découverts en 1756 à l’emplacement de l’une de ces Maisons du Temple, rue Saint-Malo. L'autre Maison templière de Bayeux était située rue des Chanoines. Ces demeures dépendaient de la puissante Commanderie de °Baugy. Les Templiers en tenaient encore une autre à Saint-Loup-Hors, au sud-ouest de Bayeux. L'Ordre du Temple en possédait également à °Rouen, à °Caen, à °Evreux, aux °Andelys, à °Saint-Lo et à °Coutances.

°BRETTEVILLE-LE-RABET (14/Calvados, arr. Falaise, cant. Bretteville-sur-Laize) 14190
Au bord de la route qui va de Falaise à Caen (actuelle N158), près de Langannerie, la paroisse de Breteville-le-Rabet s’appelait anciennement "Breteville Larabel" (1250) : "Breteville", le village Breton, parce qu’une colonie Bretonne s’y était installée ; "Larabel" parce qu’un seigneur local, Rabel, avait associé son nom à celui de la paroisse. Ce Rabel, fils de Guillaume de Tancarville, avait fondé à cet endroit au XIIème siècle, une vaste Commanderie-baillie de Templiers.
Il subsiste encore quelques vestiges de cet édifice au hameau de l’Hospital, notamment une vaste salle voûtée de deux croisées d’ogives, datant de la fin du XIIème siècle. Cette "salle des Templiers" est elle-même enclavée dans des bâtiments du XVIIIème siècle. Bretteville, sur la route d’Argentan, était une étape pour les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, et la commanderie était un relais destiné à ces pieux voyageurs, qui faisaient route vers °Le Mans. Gautier de Boisgilont, vicomte de Caen, procéda lui-même à l’arrestation de Mathieu Renaud, commandeur de Bretteville.

°CAEN (14/Calvados) 14000
Les chevaliers du Temple étaient les protecteurs et les instigateurs du pèlerinage de Compostelle ; ils étaient tenus d’assister tous ces pèlerins. A Caen, qui était aussi un pont de passage important pour les "jacquaires" descendant vers °Le Mans, les Templiers de °Bretteville Larabel (Bretteville-le-Rabet) avaient possédé plusieurs maisons templières rue de Bernière et rue Basse, près de l’église St Pierre. Huet (dans ses "Origines de Caen") affirme que l'hôtel des Templiers se trouvait dans la rue de Bernière qui mène au pont Saint-Pierre ; Labbé de la Rue (dans son Essai historique sur Caen et son arrondissement) signale qu'une maison se trouvait au lieu-dit Le Temple sur l'emplacement de l'ancien jeu de paume entre la rue Guilbert et la rue des Cordes Il y existait jadis une place du Temple.

°CAHAGNES (14/Calvados) 14240
Cahagnes, charmante cité du Pré-Bocage, est située à 30 Km au sud-ouest de Caen, entre Villers-Bocage et Caumont-l’Eventé au cœur d’une nature préservée. Une Commanderie de Templiers était implantée au lieu-dit "Le Temple" au nord-est de Cahagnes à proximité de la Grande Route de Caen qui passe par Villers-Bocage. Pour y accéder emprunter la N84-E401 au sud-ouest de Caen en direction de Villedieu-les-Poëles et St Malo puis la D54 en direction de St-Lô par Caumont-l'Eventé.

°CHENE-DOLLE (comm. de CHENEDOLLE, 14/Calvados) 14410
Situation de Chênedollé : entre Flers et Villedieu-les-Poëles, à l'est de Vire. L'origine du nom de Chênedollé est incertaine, et son orthographe a varié au fil des siècles, "Querçu dolata", "Cahaindolé", "Cahendolé", "Cahaindolle". Il y existait encore au XVIIIème siècle, un étang de 40 hectares, le plus grand du département, qui produisait un excellent poisson. Les eaux de cet étang alimentaient la rivière Chênedollé, faisant marcher 1 moulin à blé, passant sur Viessoix et Vaudry, alimentant 1 moulin à blé et 2 à huile et se jetant dans l’Allière. En 1204 les domaines des seigneurs de Roullours qui avaient opté pour le roi d'Angleterre furent confisqués par Philippe Auguste et rattachés au seigneur de la Roche Tesson. "La Templerie", située à l'ouest de la paroisse du Chêne-Dollé en direction de Viessoix, était membre de la Commanderie de °Courval.

°COURSON (14/Calvados) 14380
Le fief du Temple de °Courval englobait, entre autres dépendances, les Templeries de °Viessoix et de Courson, deux métairies qui comprenaient quelques pièces de terre.

°COURVAL (comm. VASSY, 14/Calvados, cant. de Vire) 14410
Partout en Normandie, les Templiers avaient de nombreuses et importantes commanderies, par exemple dans le Calvados : °Baugy, Courval, °Bretteville et °Voismer. Courval (ou Corval) est un hameau de la commune de Vassy, dans le canton de Vire, dont le nom signifie "la vallée courbe" (XIIème siècle). Cette ancienne Commanderie du Temple, rebaptisée par les Hospitaliers, s'appelle aujourd'hui "l'Hôpital". L'hôpital de Courval (membre de Courval), situé dans la paroisse de Vassy, à 15 kilomètres de Vire, formait un membre de la Commanderie de °Baugy. C'est le plus bel ensemble templier de Normandie. Sa construction a commencé en 1140, sur le bord du chemin des pèlerins du Mont-Saint-Michel. Le manoir du Temple de Courval parait avoir été fondé en même temps que les autres préceptorats par Philippe de Vassy, Guillaume de Vicques et quelques autres ; mais les chartes de leurs donations sont disparues. Leur participation à cette fondation se trouve dans un accord fait au mois de juin 1226, en présence de Guillaume Acarin, doyen du St-Sépulchre de Caen, entre l'abbé et les religieux d'Aunay, d'une part ; et Guillaume d'Aquila, précepteur des maisons du Temple, en Normandie, ainsi que ses frères de la milice du Temple de Courval, d'autre part ; au sujet d'une contestation pour la dîme de Vassy et de celle du fief d'Aligny, donnée à ces derniers par Philippe de Vassy.
Le logis seigneurial, ou résidait le commandeur, était une vaste demeure à un étage, d'une grande simplicité, mais dont les fenêtres étaient élégamment sculptées. Il fut reconstruit au XVème siècle, après que la maison du Temple primitive eut été incendiée et détruite en 1346, lors de la guerre de Cent Ans. Sa chapelle de construction romane, à plein cintre et à contreforts droits, offre seule quelque intérêt, sa façade de pierre sombre, percée de quatre hautes fenêtres et d'une petite porte en plein cintre, est étayée par cinq puissants contreforts; le clocher a malheureusement disparu. Elle était couverte en essences de bois. L'intérieur du monument conserve une belle arcade, et quelques fragments de sculptures et de fresques. Les domaines de ce membre se composaient de sept à huit petits fiefs, situés à Vassy et aux environs, diverses redevances dans les paroisses du Tourneur et de St-Pierre-Tarentaine, ainsi que de plusieurs tennements dont l'un nommé La Templerie, situé dans la paroisse du Chêne-Dollé (Chênedollé) indique suffisamment son origine. La position d'un autre situé dans la paroisse de la Villette, près de la Hogue du Mont-Pelé, pourrait faire soupçonner qu'il s'y trouverait peut être un tumulus du même genre que celui de la hogue de Fontenay le Marmion. Ce fief des Templiers s’étendait jusque dans la Manche. Il englobait, entre autres dépendances, les Templeries de °Viessoix et de °Courson, deux métairies qui comprenaient quelques pièces de terre. Le prieur de Courval jouissait en outre d'un tiers de la dîme de Vassy ainsi que des cens et rentes de l'hôpital. Tous les revenus de ce membre n'étaient cependant affermés que 750 livres par an. Le 13 octobre 1307, sur ordre du roi Philippe Le Bel, les Templiers du duché furent tous arrêtés. A Courval, les officiers royaux envahirent la commanderie et se saisirent du Commandeur Etienne de Châteauneuf et de ses deux chevaliers Guillaume Tane et Richard Bellenguel. Gautier de Boisgilont, vicomte de Caen, procéda lui-même à l'arrestation de Mathieu Renaud, commandeur de Bretteville. Les moines soldats de Courval furent conduits sous bonne escorte au Châtelet de Caen, ou ils furent emprisonnés, interrogés, ils avouèrent sans tortures avoir renié leurs vœux. D'autres furent retenus captifs à Rouen et à Gisors, et leur garde fut confiée aux baillis que le roi avait nommés dans ces deux cités. Par la suite, le pape Clément V institua à Rouen une commission, dirigée par l'archevêque, qui fut chargée d'interroger les Templiers du duché. Quant au précepteur de Normandie, Geoffroy de Charnay, il fut incarcéré à Chinon, en même temps que le grand maître Jacques de Molay. Condamné à la prison à perpétuité, il se défendit opiniâtrement et déclara que son seul crime avait été de faire de faux aveux, par crainte des tortures. Pour cette raison, il fut condamné à mort et devait périr sur le bûcher à Paris, en même temps que Jacques de Molay, le 18 mars 1314.
Dernier compagnon du grand maître, il sut mourir après avoir, une dernière fois, proclamé son innocence. Quant aux Templiers de Courval, condamnés, ils ne furent pas exécutés.

°FALAISE (14/Calvados) 14700
Falaise vit naître Guillaume-le-Conquérant. Duc de Normandie en 1035, il devint roi d’Angleterre en 1066, après la bataille d’Hastings. La Commanderie de Falaise occupait l'emplacement de l'ancien hôtel de Morelle détruit au XIXème siècle. Cette Maison était située près de la porte Ogive. Le "Passage des Templiers" qui débouche rue Trinité en garde le souvenir. La Commanderie de Falaise se trouvait sur les axes °Caen-°Le Mans et °Caen-Rennes. On peut encore voir dans la région une croix templière à La Hoguette au sud-est de Falaise. Une vieille ferme "Les Vigides de Saint-Clair" (au sud de Falaise) serait, elle aussi, d'origine templière. Sur la route de Falaise à Bayeux, près de Villeneuve, il existe un lieu-dit "La Commanderie".

°LA HOUBLONNIERE (14/Calvados) 14340
La Houblonnière est situé à l’ouest de Lisieux, près de Cambremer. Ce fief de la vicomté d’Auge a appartenu aux Templiers, qui y possédaient un castel, une demeure fortifiée. Pour accéder à la Houblonnière, celle-ci se situe entre Lisieux et Cambremer en prenant la N13 direction Cambremer et à la sortie de la Boissière prendre à gauche N13 et vous tombez sur La Houblonnière. Ce château, avec son enceinte flanquée de tours, et percée de meurtrières, se dresse toujours non loin de l’église paroissiale. Cette maison forte, partiellement construite en colombages, fut rebâtie par des seigneurs laïcs, en gothique flamboyant après la destruction de l'Ordre du Temple. Des restaurations discutables ont malheureusement défiguré cette façade du château ; le portail gothique en arc brisé subsiste cependant, de même que les contreforts massifs qui soutiennent les murailles. L’église Notre-Dame, édifiée aux XIII et XVèmes siècles, possède une nef de l’époque romane, aux contreforts plats. Les voûtes du chœur sont soutenues par des colonnettes aux chapiteaux sculptés de feuillages et de crossettes. Les sablières sont ornées d’écussons, malheureusement mutilés.

°PLANQUERY (14/Calvados, arr. Bayeux, cant. Balleroy) 14490
Origine du nom : du bas latin "planca" qui signifie petit pont de bois, passerelle. Les bâtiments de la Commanderie de Templiers furent détruits pendant la guerre de Cent Ans et reconstruits au XVème siècle par les Hospitaliers. La chaire de l'église de Planquery, dont le chœur est du XIIIème siècle, est ornée de Croix de Malte du XVIIIème siècle. La Chapelle de la Commanderie de °Baugy est également située sur la commune de Planquery, au nord de celle-ci près de Balleroy.

°REPENTIGNY (14/Calvados) 14340
Les domaines fonciers du Temple étaient souvent considérables : au nord de Repentigny, la Commanderie Saint-Jean-du-Temple comprenait cent arpents de bois (soit cinquante de nos hectares) et cent quatre-vingt acres de terres labourables (soit quatre-vingt-quatorze de nos hectares). La Chapelle St Jean est indiquée sur nos cartes modernes.

° SAON (14/Calvados) 14330
Le Commandeur de °Baugy était le patron et le fondateur de l’église Saint-Aubin de Saon, au sud-est de Trévières. Cette église avait été offerte aux Templiers par Roger Bacon en 1148. Cet édifice, dont le chevet est de style gothique, avait été bâti à l’époque romane ainsi qu’en témoignent des pierres disposées en arêtes de poisson et plusieurs fenêtres en plein cintre. L'église de Saon possède une chapelle seigneuriale accolée au chœur. Un monument funéraire honore la mémoire d'un couple de Gruchy, représenté par deux gisants : Robert Davaynes, seigneur de Gruchy (mort 1616) et son épouse Jeanne Dache qui fit construire cette chapelle pour y ensevelir son mari.

°VIESSOIX (14/Calvados, cant. de Vassy) 14410
"Veteres" en 1356, "Viessouix" en 1675, "Vieusoy" au XVIIème siècle.
Le fief du Temple de °Courval englobait, entre autres dépendances, "La Templerie" au nord de Viessoix à l'est de Vire en direction de Chênedollé et celle de °Courson, deux métairies qui comprenaient quelques pièces de terre.

°VOISMER (comm. de FONTAINE-LE-PIN, 14/Calvados, canton de Bretteville-sur-Laize) 14190
La Commanderie-baillie de Voismer, près de Fontaine-le-Pin, au nord de Falaise, fut élevée, en 1148, sur un domaine offert au Temple par les sires de Gouvix. Sur la carte de Cassini, elle est mentionnée : Commanderie de Voismay. Elle comportait une haute tour crénelée, qui défendait le pont de Clair-Tison, sur la Laize. Le domaine comprenait des terres, des prairies, des arpents de bois, ainsi que le moulin de Laize. L’ancienne Maison du Temple est aujourd’hui devenue une ferme, "La Commanderie". La chapelle Notre-Dame-du-Temple n’est plus qu’une simple étable qui a heureusement gardé l’essentiel de son aspect primitif. Ce bâtiment de calcaire aux robustes contreforts est d’une simplicité toute monacale : il ne comporte ni blasons, ni sculptures. Deux fenêtres en plein cintre, sans colonnes, y font entrer la lumière du jour. Sous le haut pignon triangulaire, une grande fenêtre romane, refendue en deux lancettes par un meneau de pierre, a malheureusement été obstruée. A l’intérieur, les colonnes ont des chapiteaux goudronnés, autrefois polychromes. Le précepteur de la Maison du Temple de Voismer en 1299 se nommait Gauterus de Dullens. Y furent arrêtés par les sous-fifres de Philippe le Bel en 1307 : Gaultier de Bullex, commandeur, originaire du diocèse d'Amiens, Henry des Rotours, chevalier, et. Christophe de Louviers, chevalier. G. de Bullex fut brûlé comme relaps a Paris où il avait renié ses aveux fait à Caen. Il déclara que la torture les lui avait arrachés, à lui et à ses compagnons. C'est à cette époque que le Temple de °Voismer et les fiefs de Calloué et de Pierrepont furent rattachés à Bretteville-le-Rabet.